« Comment le délire est-il structuré, agencé, construit ? ». Les idées délirantes sont-elles liées entre elles ? Existe-t-il un enchaînement structuré des éléments délirants ? Ou, au contraire, constate-t-on un chevauchement, une imbrication, un mélange dans le récit délirant ?
La valeur clinique est importante car elle peut orienter le raisonnement vers différents syndromes ou troubles. Par exemple, un délire très organisé où le récit suit une trame cohérente, avec des faits liés entre eux, peut orienter le clinicien vers un trouble délirant, a contrario d’un délire qui serait totalement décousu (non systématisé) plus généralement rencontré dans la schizophrénie. »
« Délire dans lequel les idées délirantes sont organisées progressivement et donnent une impression de cohérence et de logique. »
« Le malade ne délire que dans le domaine de son délire (délires de revendication et passionnels comme la jalousie ou l’érotomanie, ...). »
« Le délire gagne progressivement tous les domaines de la vie du sujet."
« Délire mal organisé ou flou, construction délirante à partir d’hallucinations, d’interprétations, d’intuitions, thèmes multiples et imprécis. »
« Délire sans système où se mélangent et s’imbriquent des thèmes très variés, dans un désordre qui défie le classement. »