« Comment le délire est-il structuré, agencé, construit ? ». Les idées délirantes sont-elles liées entre elles ? Existe-t-il un enchaînement structuré des éléments délirants ? Ou, au contraire, constate-t-on un chevauchement, une imbrication, un mélange dans le récit délirant ?

La valeur clinique est importante car elle peut orienter le raisonnement vers différents syndromes ou troubles. Par exemple, un délire très organisé où le récit suit une trame cohérente, avec des faits liés entre eux, peut orienter le clinicien vers un trouble délirant, a contrario d’un délire qui serait totalement décousu (non systématisé) plus généralement rencontré dans la schizophrénie. »