Pour comprendre ce sous-domaine, revenons sur la définition des affects : « ensemble des comportements observables qui expriment un état émotionnel subjectivement éprouvé (émotion) ». Des exemples courants d’affects sont la tristesse, l’élation et la colère.

Contrairement à l’humeur qui se rapporte à un « climat » émotionnel global et durable, l’affect se rapporte à des modifications et à des fluctuations de l’état émotionnel (le « temps » qu’il fait). Ce que l’on considère comme la gamme normale de l’expression des affects varie considérablement à la fois selon les cultures et au sein d’une même culture. » Les affects sont souvent définis en fonction de plusieurs paramètres : leur intensité, leur labilité, leur congruence.

Nous proposons deux sous-catégories des affects pour mieux les situer dans leur dimension sémiologique. En premier lieu, une échelle d’intensité des affects qui expose un continuum jalonné de différents seuils empruntés au DSM 5 : hyper-expressivité, restreints, émoussés, abrasés. En second lieu, une deuxième sous-catégorie qualitative des affects axée sur les éléments cliniques pouvant être reliés à la labilité des affects ou à leur congruence. Pour aller plus loin : la SANS. (échelle Scale for the Assessment of Negative Synptoms).

Sous-catégories