« La santé sexuelle fait partie intégrante de la santé, du bien-être et de la qualité de vie dans leur ensemble. C’est un état de bien-être physique, émotionnel, mental et social en relation avec la sexualité, et non pas simplement l’absence de maladies, de dysfonctionnements ou d’infirmités (…) » (source : Organisation Mondiale de la Santé).

En conséquence, les troubles de la sexualité peuvent impacter durablement la qualité de vie d’un individu ainsi que la nature et l’adéquation de sa relation à autrui. En effet, ils sont susceptibles, en fonction de leur nature, d’induire des comportements inappropriés, de contrainte et donc d'infliger des rapports non consentis, particulièrement auprès de personnes vulnérables, … Ou encore d'amplifier le sentiment d'isolement et de "misère sexuelle".

« Très fréquents chez les personnes atteintes d’un trouble psychiatrique (…) et souvent passés sous silence, les troubles sexuels nécessitent une prise en charge adaptée à la pathologie coexistante ». (Troubles psychiatriques : quels effets sur la sexualité ?.

Encore faut-il les repérer ou les aborder avec la personne en tout respect de son intimité, et c’est pourquoi nous les intégrons à notre approche sémiologique.

Rappelons que la sexualité peut être aussi perturbée par la prise de traitements médicamenteux, et plus particulièrement par la prise de psychotropes. Ainsi, il semble indispensable de repérer ces dysfonctionnements ou cette altération de la sexualité auprès des personnes, notamment celles sous traitements antipsychotiques.