Ce domaine s’intéresse à toutes les catégories sémiologiques des fonctions instinctuelles. Elles sont liées aux besoins primaires et biologiques de « l’homme-instinct ». Leur intégration dans une approche sémiologique stricte peut questionner et amener le débat. Ces éléments pourraient en effet trouver leur place dans le recueil de données d’anamnèse.

Comme défini dans le cadre de présentation générale, notre outil vise aussi un soutien qui se veut le plus large possible aux pratiques et nous soutenons que la clinique se rencontre aussi dans tous les actes de prise en soin et d’accompagnement du quotidien. De fait, les professionnels peuvent observer des signes et symptômes dans le registre du sommeil, de la sexualité et/ou de l’alimentation qui vont questionner, enrichir la compréhension clinique d’une situation.

Prenons l’exemple de l’alimentation ou du sommeil. Certains de leurs dysfonctionnements liés à ces fonctions physiologiques peuvent traduire des difficultés psychologiques sous-jacentes. Lors d’un entretien de première intention, il est souvent utile d’investiguer ces fonctions car elles sont rarement sources de résistance à la verbalisation.

Nous choisissons également ici de présenter, conjointement, la sémiologie liée au plaisir et à la motivation en nous appuyant sur le mécanisme de récompense appelé également circuit hédonique pour justifier notre arbitrage taxonomique. Nous situons cette catégorie sémiologique dans le domaine des fonctions instinctuelles en lien avec les objectifs physiologiques primaires du circuit hédonique : boire, manger, se reproduire.

Cette classification reste discutable car le système de récompense interagit bien évidemment avec les affects, la cognition et le comportement (autres domaines sémiologiques du statut mental présenté).

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