Le sommeil est un état physiologique nécessaire à tout être humain. Ainsi, Le sommeil est une fonction essentielle dans le capital-santé de tout un chacun. Nous lui consacrons en moyenne près d’un tiers de notre existence.

De sa qualité dépend le maintien en santé et il est vital au même titre que la nutrition ou l’hydratation. Le sommeil participe notamment à la récupération et à la régénération physique et psychique. « Le sommeil correspond à une baisse de l’état de conscience qui sépare deux périodes d’éveil. Il est caractérisé par une perte de la vigilance, une diminution du tonus musculaire et une conservation partielle de la perception sensitive. » (Sommeil ⋅ Inserm, La science pour la santé.

Les troubles du sommeil sont souvent révélateurs (et parfois les premiers révélateurs comme l’anxiété par exemple) d’un déséquilibre psychique et/ou psycho émotionnel. Un Français sur 3 souffre de troubles du sommeil (Institut National du Sommeil et de la Vigilance, mars 2017 (https://institut-sommeil-vigilance.org/).

Les troubles du sommeil traduisent donc souvent à minima une vulnérabilité psychique ou font pleinement partie de désordres psychopathologiques. Intégrer le sommeil comme une composante de la sémiologie en psychiatrie représente alors pour le professionnel une ressource indéniable de la compréhension clinique.

Afin de prolonger cette investigation autour des troubles du sommeil, nous proposons plusieurs échelles d’auto-évaluation (non exhaustives) à même d’objectiver en partie certains troubles du sommeil (insomnie, somnolence, fatigue).