Le patient attribue-t-il ses symptômes à une maladie ? Quel est son degré de conscience ?
Le symptôme est lié à un trouble mental : « les hallucinations et les délires que j’ai sont dûs à la schizophrénie. »
Incertaine mais peut considérer le fait que c’est dû à un trouble mental : « les hallucinations et les délires que j’ai, je ne sais pas d’où cela vient, d’une maladie, sans doute, mais je n’en suis pas certain. »
Le symptôme n’est pas lié à un trouble mental : « les hallucinations et les délires que j’ai ne sont pas dûs à une maladie, j’en suis certain. »
Cette échelle pédagogique d’intensité permet au clinicien d’évaluer l’attribution que faire peut le patient d’un symptôme à une cause (trouble mental). Le continuum respecte une logique d’intensité entre une attribution causale correcte et une attribution incorrecte.