Quelle est la capacité du patient à reconnaître ses difficultés attentionnelles et à en attribuer une cause ?
Le patient est capable de reconnaître ses troubles attentionnels et d’en attribuer une cause : « oui, il m’arrive d’être distraite. Je vois bien dans les discussions que j’ai avec les autres, je décroche très vite. Je fais le lien avec ce que m’a dit le neuropsychologue. »
Le patient est capable de reconnaître ses troubles attentionnels. Il n’est pas capable d’en attribuer la cause : « oui, il m’arrive d’être distraite. C’est difficile pour moi de comprendre d’où cela vient. »
Le patient est incapable de reconnaître ses troubles attentionnels et d’en attribuer une cause : « mon entourage m’a dit que j’étais souvent distraite, que j’avais un trouble de l’attention. Je ne suis pas d’accord, ils exagèrent. Je suis juste un peu fatiguée en ce moment. »
Cette échelle pédagogique d’intensité permet au clinicien d’évaluer la capacité du patient à reconnaître ses troubles attentionnels et à en attribuer une cause. Le continuum respecte une logique d’intensité entre une capacité de reconnaissance des troubles attentionnels et d’attribution correcte et une incapacité de reconnaissance des troubles attentionnels et d’attribution incorrecte.